EY Fabernovel publie le « Manifeste pour une IA au service de la planète ». Cette étude, réalisée avec le soutien de Microsoft, met en relief un ensemble de cas et d’usages qui peuvent être utiles pour la durabilité de notre planète en les faisant passer à l’échelle. C’est aussi un appel à tous les acteurs du terrain réglementaire et politique, à tous les entrepreneurs et entreprises et à tous les citoyens pour travailler ensemble afin d’amplifier l’impact de ces initiatives propices au bien commun. 

Alors que la traction business liée à l’IA est une évidence, l’étude souhaite se poser la question de la manière dont l’IA pourrait impacter le bien commun. L’IA peut-elle aider la planète, ou nous aider à la protéger ?

En s’appuyant sur le cadre de réflexion du 6^e rapport du GIEC « Impacts, adaptation et vulnérabilité », sur les interactions couplées entre les systèmes climatiques, les écosystèmes et la société humaine, cette étude évalue le potentiel de l’IA à accélérer l’atteinte de trois objectifs clés : « passer de l’action urgente à l’action opportune », « s’adapter à et atténuer », « conserver et restaurer ».

Cette étude se veut « techno réaliste » et considère pour chaque cas la dette en ressource que constitue une application IA et les potentielles externalités négatives d’un passage à l’échelle. « Inaugurer le navire, c’est inaugurer le naufrage ! Et le numérique vient avec un lot de risques réels.​ La mise à l’eau est pourtant nécessaire »​ pour paraphraser la feuille de route numérique et données pour la planification Écologique du gouvernement français.​