Note : Ce contenu a été créé avant que Fabernovel ne fasse partie du groupe EY, le 5 juillet 2022.
Bonjour, bienvenue au MultipLX. Je suis Marina Dislich, et aujourd’hui j’accueille deux experts pour nous parler de quelque chose qui nous manque cruellement en ce moment : le tourisme. Et plus particulièrement d’hospitalité et de numérique.
En effet, nous avons la chance de recevoir Arno Pons, directeur du think tank Digital New Deal et Pauline Gaultier, Senior Project Manager chez Fabernovel, à l’occasion de la sortie d’une étude sur le partage de données dans le secteur du tourisme.
Bienvenue à tous les deux, merci de me rejoindre.
Vous venez donc de sortir une étude sur les liens entre hospitalité et numérique, qui je crois fait suite à une étude de 2020 sur l’utilisation de la donnée dans le tourisme. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur ces études ?
Arno : Le 1er livre blanc à permis de faire comprendre aux acteurs du tourisme que le Graal n’était pas super App qui solutionne tout, et encore moins la plateforme qui centralise tout.
Au contraire.
Si on joue les règles du jeu dictées par les plateformes, c’est à dire les GAFA et ici sur le tourisme les OTA type Booking, on a aucune chance de gagner.
Dans notre think-tank on pense qu’il faut réfléchir autrement, non pas en plateforme mais en écosystème. Le but ce n’est pas de plateformiser notre économie mais d’européaniser le numérique.
Comme l’a fait le RGPD hier, Gaïa-X aujourd’hui, l’Europe à une chance d’imposer ses valeurs et ses intérêts.
Sauf qu’aujourd’hui il faut quitter le normatif/défensif pour aller vers du compétitif/offensif.
D’où la conclusion du 1er livret blanc : la valeur c’est le réseau, tout le réseau, rien que le réseau… C’est à dire, que nous n’avons pas d’autre choix que de jouer la carte de la COOPERATION.
Et je sais que cet enjeu est partagé chez Fabernovel, Stéphane Distinguin a même écrit sur ce sujet.
En fait, nous sommes un peu sur le numérique en 2021 comme les télécoms en 1991.
Face à Motorola, qui était en situation de monopole comme les GAFA aujourd’hui, l’Europe avait fait le choix de la coopération en créant un standard commun : le GSM.
L’Europe avait alors fait mieux que se défendre puisque Nokia et Ericsson avaient pris le lead d’un immense marché mondial.
C’est donc possible.
Pour découvrir la suite de l'échange, écoutez notre podcast.