Note : Ce contenu a été créé avant que Fabernovel ne fasse partie du groupe EY, le 5 juillet 2022.

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Le milieu de la culture figure parmi les premiers touchés par la crise du covid. Confinés, difficile de profiter des joies du cinéma, des musées ou des concerts. Et pourtant… Ces contraintes inédites ont vu émerger de nouveaux usages qui laisseront leurs marques sur l’industrie toute entière. Notre strategist Gabrielle Peyrelongue partage son analyse de cette transformation, des cas inspirants, et sa vision pour la suite.

D : Gabrielle, bienvenue, ravi de t'avoir avec nous aujourd'hui. Peut-être pour commencer, qu'as-tu observé en 2020 sur le secteur de la culture ?

G : Ces industries culturelles, qui sont des industries de l’expérience, et des expériences physiques le plus souvent, ont été obligées de s’adapter à la situation pour pouvoir continuer à proposer des contenus, à alimenter et toucher leurs communautés, et à trouver des moyens de survie.

La musique, la vidéo ou le jeu vidéo, ces domaines avaient déjà connu une disruption digitale. Ce phénomène a donc été accéléré avec la COVID. Ce qui est intéressant, c’est qu’on a vu des secteurs culturels plus locaux, moins digitalisés encore, qui ont entamé une transformation et ont innové pour se réinventer. Des domaines comme le théâtre, l’opéra, les musées, qui proposaient des expériences plus traditionnelles, ont proposé des parcours digitaux autour de leur coeur de métier.

Une industrie qui s’est particulièrement adaptée est celle du sport, avec l’adoption d’usages digitaux qui était déjà latents, et qui s’est fortement accélérée, apportant de nouvelles habitudes pour les consommateurs mais aussi les entreprises.

Les médias sociaux bien sûr, ont été les plus grands gagnants. Digital a été un moyen de garder le lien avec sa communauté.

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