Note : Ce contenu a été créé avant que Fabernovel ne fasse partie du groupe EY, le 5 juillet 2022.
C’est la vision de nos experts pour 2050. Toutes les prospectives le disent, l’assiette moyenne doit devenir plus végétalisée et de meilleure qualité. Un objectif ambitieux, qui implique dès aujourd’hui des mutations et innovations profondes du secteur agro-alimentaire. Bien qu’ayant réussi à faire oublier de la mémoire collective le risque de famine dans les pays occidentaux, les externalités négatives du système alimentaire sont nombreuses : augmentation du gaspillage et de l’obésité d’une part; accroissement de l’empreinte environnementale d’autre part.
Pour résoudre ces défis de taille, l’innovation et le numérique doivent jouer un rôle de facilitateur pour soutenir et accélérer la transformation des systèmes alimentaires, sur toute la chaîne de valeur de l’industrie. Adrien Delepelaire, associé chez Fabernovel et expert de l’industrie agro-alimentaire, nous explique pourquoi et nous partage les pistes d’évolution du secteur.
M : Bienvenue Adrien, et merci de nous rejoindre pour nous parler de ce sujet qui te passionne. Pour ma première question, j'aimerais te demander de nous faire un panorama de la situation actuelle de cette industrie dont on entend beaucoup parler en ce moment.
A : Bonjour Marina, merci de me recevoir. Alors effectivement, on parle énormément de l'alimentation, on se souvient de la situation au début du confinement : les supermarchés qui étaient pris d'assaut, les gens qui avaient peur de manquer de nourriture. Mais quand on prend plus de recul sur le système alimentaire en Europe et dans les pays occidentalisés, force est de constater que tout le monde mange à peu près à sa faim et que la famine est un risque dont on entend quasiment plus parler. Pour ça, il faut remercier le système alimentaire tel qu'il est construit à l'heure actuelle car on a la capacité de produire et de distribuer en masse une alimentation qui est beaucoup moins chère que ce qu'elle ne l'était il y a 40 à 50 ans. La part de revenus des ménages allouée à l'achat alimentaire a été plus que divisée par deux en un demi-siècle. Les gens mangent à leur faim. Les chaines internationales permettent de transporter de la nourriture même lorsque les frontières sont plus ou moins partiellement fermées. Mais bien évidemment, ce n'est pas un modèle qui est durable, il y a des externalités négatives qui apparaissent. On parle beaucoup d'enjeux sur la santé, sur le gaspillage alimentaire et sur l'impact environnemental.
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